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Description
Les origines de l’Académie royale des beaux-arts de Liège remontent au siècle des Lumières : c’est en effet le prince-évêque Velbruck qui crée la première académie en 1775. Cette première école disparaîtra à la Révolution pour renaître avec le régime français, à travers le cours de dessin donné par Léonard Defrance à l’école centrale puis, un peu plus tard, par la création de l’athénée des arts. Après la défaite de Waterloo et le congrès de Vienne vient le régime hollandais et, avec lui, la naissance d’une école gratuite de dessin. Quelques années plus tard, la Belgique est indépendante et, en 1835, la Ville de Liège reprend à son compte l’enseignement des beaux-arts à Liège.
Ce livre retrace l’histoire de cette école qui s’étale sur quatre siècles, de 1775 à nos jours. Il fait apparaître combien, en fonction des pouvoirs successifs, de la société et des différentes générations d’artistes, les conceptions de l’enseignement artistique étaient différentes. Mais le dessin y a toujours été considéré comme la composante indispensable de l’enseignement des arts plastiques. Il présente l’histoire de l’institution, de ses différentes implantations, de ses professeurs mais il raconte aussi comment, pendant quelques mois, l’académie fut complètement transformée par la Croix-Rouge en hôpital de fortune, au lendemain de l’Armistice de novembre 1918, pour y soigner des centaines de soldats malades et blessés ; comment l’académie a accueilli dans ses caves la plupart des statues en bronze de Liège (Li Torê, Grétry, la Vierge de Vinâve d’Île, etc.) afin de les protéger des bombardements sous l’Occupation ; comment aussi furent vécus les évènements de mai et juin 1968…
On y croise évidemment toutes les grandes figures des arts plastiques à Liège mais aussi les noms de Georges Simenon, Tristan Tzara, Bernar Venet, Daniel Buren, Bouli Lanners ou… Marilyn Monroe !
Préface de Daniela N. Prina, professeure à la faculté d’Architecture de l’Université de Liège.